Présentation

Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l'arrêt ou du refus de traitement ou d'acte médicaux (Article L1111-11 du Code de la Santé Publique)

Seuls 13 % des Français ont formulé par écrit leurs volontés sur la fin de vie (Source : ARS, 2019).

La Convention citoyenne sur la fin de vie précise : « Nous avons constaté que la loi était méconnue par les différents acteurs de la fin de la vie comme par les citoyens (notamment les directives anticipées, la personne de confiance ou encore la notion d’obstination déraisonnable) ». Cette formation permet de rappeler la loi, de comprendre les évolutions réglementaires, d’échanger sur les réalités du terrain, de proposer des solutions concrètes et d’aborder de façon expérientielle les entretiens avec les patients et les familles.

Objectifs pédagogiques

Objectif global :

Développer la culture du consentement du patient dans le soin.

Objectifs Indirects :

• - Améliorer la relation soignant-soigné et les échanges avec les familles.
• - Optimiser la prise en charge en équipe

Compétences visées

Compétences techniques :

Connaître le cadre législatif (directives anticipées, personne de confiance, fin de vie), Savoir rédiger un référentiel de bonnes pratiques.

Compétences non techniques :

• - Savoir aborder la fin de vie avec les patients et les familles et les accompagner.
• - Développer sa capacité d’écoute. Améliorer sa propre perception du soin.

La formation est destinée à tout professionnel de santé et personnel administratif des structures de soins (12 apprenants maximum par journée). 

Méthode pédagogique

Notre formation a lieu en intra sur un public multi-professionnel et multidisciplinaire ce qui permet d’aborder les problématique individuelles et d’équipe face aux patients et aux familles. L’analyse des difficultés de collègues d’autres spécialités permet aux soignants une prise de recul (décontextualisation) avant de replacer les acquis dans leur contexte propre de travail.

Notre formation utilise la simulation comme méthode pédagogique et suit les recommandations de la Haute Autorité de Santé concernant la formation en simulation.

Déroulé pédagogique

Alternance d’apports théoriques, de travaux de groupe et de simulation relationnelle.

Apports cognitifs :

Diaporama interactif (questions-réponses, vote électronique).

Focus groupe : 

Technique d’étude qualitative pour comprendre les attitudes ou comportements à l’égard des directives anticipées. Les travaux de groupe permettent la prise de conscience de l’importance de développer les compétences non-techniques de communication : écoute, reformulation, respect des silences, création d’un environnement approprié.

Étude de cas à partir de la jurisprudence

Simulation relationnelle :

Une simulation d’entretien est proposée aux participants pour une mise en pratique et une appropriation des concepts abordés.

Moyens pédagogiques

Formateur :

Coordinatrice des soins ou cadre supérieur de santé, ou juriste en santé

Matériel :

Ordinateur (formateur) et vidéoprojecteur ou grand écran (structure d’accueil)

Locaux :

Une salle de cours (pouvant contenir 12 personnes, (mobilité des chaises souhaitable)

En cas de soignants présentant un handicap, le(la) responsable de la structure est prié(e) de nous en informer pour nous permettre d’adapter les modalités pédagogiques.